L’histoire de la minoterie Prunault est indissociable de la famille qui l’exploite depuis plusieurs générations et du Moulin de la Pile, bâtisse du XIXe siècle située sur les bords de la rivière Semmon. Dès 1889, la famille Prunault s’installe et transforme en moulin à céréales, un ancien moulin à foulons dédié à piler la laine tissée. Théophile Prunault, grand-père de Patrick, l’actuel dirigeant, succède à la tête de l’entreprise familiale en 1921. Il développe l’activité et organise la livraison aux boulangeries. Il modernise également l’équipement en installant un système pneumatique de transfert de la farine.
La minoterie Prunault est alors le seul et premier moulin en France à disposer de cette technologie. Les investissements comme les innovations se poursuivent également en 1967 avec l’arrivée de Bernard, fils de Théophile. Le moulin accueille ainsi un nouveau bâtiment composé de cellules métalliques de stockage afin de remplacer les sacs. La demande est grandissante, l’entreprise se développe.
“Avant mon grand-père, il n’y avait principalement que les fermiers du coin qui venaient pour faire moudre leurs récoltes au moulin.”
1972 marque un tournant pour la minoterie Prunault. Bernard a des valeurs et il souhaite que son activité corresponde également à celles-ci ; il veut produire de la qualité et des produits sains. Il s’associe donc à un groupement de consommateurs bio : les paysans biologistes.
Grâce à sa persévérance et à celle de Patrick, son fils, qui rejoint également l’entreprise, la filière se met peu à peu en place. Du fournisseur d’engrais et de semences biologiques, à l’agriculteur, en passant par la distribution via les associations, un véritable écosystème s’est construit.
Aujourd’hui, la production de la minoterie Prunault est composée à 100% de farines biologiques. Elle garantit la traçabilité grâce à un réseau de producteurs bio situés dans un rayon de 200 km autour du moulin. Elle réalise ses mélanges à partir de blés biologiques sélectionnés afin d’obtenir une farine panifiable de grande qualité.
On trouve les produits Prunault dans les magasins biologiques, dans des magasins indépendants et en vente directe au moulin. Depuis 1993, la minoterie commercialise ses farines T55, T65, T80 et T110 en petits conditionnements pour les particuliers. Des préparations prêtes à l’emploi biologiques viennent également s’ajouter à la gamme (préparations pour pain, pizzas, brioches…). Plusieurs farines de la minoterie Prunault sont labellisées Be Reizh, et pour Patrick Prunault, la plus emblématique est la T65. Elle est la plus demandée et son conditionnement en 500 gr, 1 kg et 2,5 kg permet de répondre à toutes les attentes.
Pionnière des farines biologiques en France, il était évident et naturel pour l’entreprise Prunault d’adhérer à Be Reizh dès le lancement du label. Apposer cette reconnaissance sur ses produits est à la fois être en cohérence avec les valeurs de l’entreprise et appartenir à un réseau pour mieux communiquer.
Propos recueillis par Christelle Capitaine du blog culinaire
Cuisine de tous les jours
Retrouvez nos dernières actus !
- Salon Rest’Hotel à Brest : Be Reizh y était !
Le label des produits Bio et Bretons était au salon REST’HOTEL & Métiers de bouche 2023 ! Une belle occasion de faire découvrir aux professionnels de la restauration le label et quelques produits Be Reizh présentés sur le stand Initiative Bio Bretagne – Be Reizh. - Juliette Lesca – la Fromagerie d’ArvorCréée en 2021, la Fromagerie d’Arvor écrit son histoire et le premier chapitre dévoile déjà une aventure passionnante et riche d’engagements. Née de la volonté de séparer les activités de la laiterie de celles de la fabrication de fromages, la Fromagerie d’Arvor démarre le 11 janvier 2021 et Juliette Lesca en prend les rênes.
- Julien Guillevic – Laiterie de KerguilletUne entreprise peut avoir 100 ans, être le garant d’un savoir-faire séculaire, en étant également une PME en croissance, moderne et innovante. La laiterie de Kerguillet qui fut fondée en 1920 à Lorient, dans un quartier dont elle porte toujours le nom, en est la preuve.
Publié le 1 juin 2022
Par Diane Germain